Je ne savais pas vraiment comment exprimer la joie, la colère ou la tristesse donc j’ai juste décidé de pédaler 20 km en vélo sans aucune raison (allez-retour depuis mon départ) avec une bouteille d’eau pleine sur des routes de campagne. Il m’a fallu une heure et quelques minutes. La vue était incroyable et le paysage avec les montagnes et la forêt m’a vraiment rajeuni. J’ai ressenti la joie d’être libre et de juste pédaler éternellement dans la nature. À la fin, j’étais tellement épuisé et à bout de souffle. J’ai bu la moitié restante de ma bouteille d’eau en une seule gorgée. J’ai eu du mal à me tenir debout par la suite, car mes jambes étaient très molles. J’ai oublié mon téléphone portable donc je n’ai pas pu enregistré ma vitesse, mes calories dépensées, mon rythme cardiaque ou la distance exacte que je compte faire dans le futur. Cette expérience m’a amené plus de confiance qu’un trajet de six heures en vélo est non seulement faisable, mais réalisable après une semaine d’entraînement. Honnêtement, ce n’était pas aussi difficile mentalement ou physiquement que je m’imaginais, car le plaisir en valait plus la peine que la douleur! J’ai simplement foncé sans trop réfléchir en pourchassant la liberté et en étant fier que personne ne puisse me l’enlever. J’ai essayé mon vélo encore plus avec les combinaisons de vitesses différentes en essayant de comprendre la sensation de pédaler. J’étais très ravi d’avoir acheter un vélo avec un guidon cintre plat recourbé plutôt que le cintre route, car c’était beaucoup plus confortable et contrôlable. Pour mon prochain trajet, je vais pédaler pendant deux heures ce qui équivaut à 40 km aller-retour depuis mon départ. Je vais prêter attention à mon rythme pour conserver mon énergie. Je n’oublierai pas de m’étirer avant et après le trajet. Je vais amener plus de matériel avec moi selon ma liste. Je vais également enregistrer quelques informations sur ma performance à l’aide d’une application mobile pour mieux comprendre mon expérience.
